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Le Vingtième Siècle

— Comme vous voyez, mon bon ami !


le grand médicament national.

— Il revient de loin ; nous l’avions pris à son dernier souffle pour que l’exemple fût plus probant ! dit Philox Lorris. Ah ! nous avons eu de la peine, il nous a fallu d’abord le garder dans une couveuse et le mettre peu à peu en état de recevoir nos inoculations… Maintenant, vous pouvez regarder, toucher, faire mouvoir M. de La Héronnière, il n’y a pas de supercherie ; voyez, il est solide, il remue, il parle… Allons donc, La Héronnière, remuez donc ! Soulevez-moi ce fauteuil… Voyez, il jonglerait avec ce divan ! Bien ; maintenant passons aux facultés intellectuelles, à la mémoire… Quel était avant-hier le cours du 2 % ?… Bien, bien, assez ! M. des Marettes est convaincu… Maintenant que vous avez vu le résultat, nous allons vous expliquer comment il a été obtenu… Sulfatin, passez-moi ces petits flacons là-bas… Pas par là, c’est l’appareil aux miasmes ; faites donc attention, mon ami !… Ne touchez donc pas aux robinets, vous êtes terriblement distrait, savez-vous !… »