Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vîtesse, & arriva enfin à la septieme porte défendue par un oiseau monstrueux pour la grosseur, qu’on dit être le Phénix.

Tramarine, attentive à toutes les actions du Chevalier, crut ne jamais voir la fin d’un combat aussi singulier. Cet oiseau ne faisoit autre chose que de voltiger sans cesse devant le Chevalier ; il sembloit qu’il ne cherchât qu’à l’aveugler avec ses ailes ; cent fois on lui vit abattre la tête, & cent fois se reproduire d’elle-même. Le Chevalier ne comprenant rien à ce singulier animal, vit bien qu’il ne pourroit jamais le vaincre avec ses armes, & qu’il falloit employer la ruse pour