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qu’il n’est pas permis de flatter, n’avoit pû engager aucun des Princes Souverains à se livrer à des dangers inévitables : cependant le Roi avoit pour Amasis une amitié si grande, qu’elle dégénéroit souvent en des foiblesses ; & les Princesses ses sœurs, quoique douées de toutes les perfections imaginables, ne pouvoient obtenir aucune faveur, si Amasis ne se joignoit à elles pour les demander.

Cette Princesse qui s’ennuyoit beaucoup d’être privée de vivre à la Cour, tomba dans une langueur qui fit craindre pour ses jours ; ce fut ce qui détermina le Roi de permettre à tous les Etrangers de se présenter aux épreu-