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à Meudon, les premiers lundis d’avril et d’octobre, et d’un marché franc tous les samedis ; l’année suivante, il acheta des religieux de Saint-Germain-des-Prés ce qu’il leur restait de bien à Meudon.

On doit surtout à Servien la magnifique et imposante terrasse qui domine tout le village ; elle n’a pas moins de 130 toises de longueur sur 70 de largeur ; elle a coûté des sommes immenses, car il a fallu égaliser le terrain, retrancher d’un côté de hautes pointes de rochers en pierre dure, et de l’autre combler des creux assez profonds, et, outre cela, élever des murs solides pour soutenir les terres et conserver le niveau ; on dit même que Servien fut forcé de rebâtir plus loin le village de Meudon et même l’église qui auraient été ensevelis par les terres rapportées.

Meudon fut vendu, en 1680, par le marquis