Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/36

Cette page n’a pas encore été corrigée

à l’effet de quelque traitement secret, de quelque maladie honteuse ; c’est souvent une erreur, c’est un reproche qui n’est pas toujours mérité. Voit-on ordinairement les riches débauchés, habitués à tous les genres d’excès, dépérir, se courber devant Bacchus et Mercure ? En général, ils résistent parfaitement à ce genre de vie qui devient pour eux comme une seconde nature, et ne les empêche pas, de débiles qu’ils peuvent être au début, d’acquérir tout leur développement ; c’est moins la débauche que le travail qui courbe, pendant que la misère ulcère le corps et ronge les os ! Le vin et les femmes ne sont donc pas, je le répète, pour la classe pauvre et laborieuse de la banlieue, la cause principale de l’état de dégradation dans lequel tombe une foule d’ouvriers. A l’excès de travail dont je viens de parler, ajoutons que la viande de boucherie, dont le prix élevé augmente tous les jours,