Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/330

Cette page n’a pas encore été corrigée

doit pas convenir aux personnes scrofuleuses. Pour peu qu’il pleuve dès les premiers jours de l’automne, le soleil, ne frappant plus que très obliquement l’ancien parc de Bellevue incliné vers le nord-est, a bien de la peine à dissiper les vapeurs condensées qui, soir et matin, forment de longues traînées blanchâtres à la surface d’un sol frais de sa nature. L’air qu’on respire dans la forêt et même dans son voisinage, est inappréciable ; à une pureté extrême il joint les parfums émanant des arbres et des fleurs. Cependant celui des bois qui environnent les Bruyères de Sèvres et même Bellevue, reçoit aujourd’hui une grave atteinte, depuis qu’on a laissé établir sur ce point un dangereux établissement de poudre fulminante qui saute presque tous les ans ; on ne respire plus dans la promenade la plus agréable de Bellevue, qu’une odeur éthérée, provenant de