Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/320

Cette page n’a pas encore été corrigée

hypothèse : je suis à me demander si les concrétions qui encroûtent les coquilles ou autres objets tels que des cailloux roulés au fond du lit de la rivière, ne résulteraient pas plutôt du passage horizontal des eaux que d’un dépôt opéré lentement et de haut en bas ? Enfin, pour en revenir à l’île Séguin, n’y aurait-il pas lieu aussi à tenir compte de la présence de la spongille dont les anfractuosités de notre calcaire sont fréquemment tapissées, et qui contribuerait à son développement, non, bien entendu, par les principes solides que ce polypier pourrait renfermer, mais à cause de sa structure celluleuse, susceptible de retenir des particules terreuses ou calcaires ? Nul doute, d’après ces considérations, que toutes les pointes en amont des îlots de la Seine et la partie de leurs rives fortement exposées au choc du courant