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bien y avoir été abandonné, par une glace flottante, à l’époque où, dans les débâcles de la rivière, elles viennent se briser sur la pointe que forme l’île, à moins qu’il n’eût été jeté là par quelque pêcheur.

Le choc répété des eaux sur ce point où le courant se porte avec violence et détermine de nombreux remous, surtout pendant les grands eaux, ne pourrait-il pas rendre compte de l’abondance de calcaire concrétionné qui se dépose là plutôt qu’ailleurs ? On sait que, sur les côtes de l’Océan, il se forme souvent des incrustations calcaires là où la mer brise avec beaucoup de violence. Cette agitation extraordinaire, incessante, des eaux, tandis qu’elles sont calmes dans les autres parties delà rivière, ne hâterait-elle pas la précipitation des sels calcaires qu’elle tient en dissolution ? J’irai même plus loin dans cette