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la pointe en amont de l’île Séguin dont j’ai déjà parlé dans le cours de cet ouvrage, se déchira les jambes sur des rochers qu’elle m’engagea à examiner. Je reconnus alors, non sans étonnement, qu’ils étaient de même nature que l’enveloppe concrétionnée des coquilles ; et, portant mon investigation plus loin, je trouvai aussi que la berge orientale de la même île en était presqu’entièrement formée.

La diminution extraordinaire que la grande et longue sécheresse de l’année 1842 avait fait éprouver au volume des eaux de la Seine permettait donc de voir, à cette époque, sur les points déjà signalés, des rochers à fleur d’eau, que je pris au premier abord pour un lambeau du calcaire marin grossier, mais qui étaient exclusivement composés de calcaire concrétion né empâtant toutes les coquilles propres à la rivière. On rencontrait aussi dans cette espèce de travertin fluviatile,