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Du reste, il n’en resterait pas pour graine : on l’exploite maintenant avec le plus grand soin, et les anciennes fouilles sont même reprises avec avantage.

Quoi qu’il en soit, cette roche ne jouit pas partout des propriétés qui la font rechercher pour prendre le mortier et résister au boulet au moins aussi bien que des briques ; elle n’est pas toujours poreuse, et ce n’est guère que sur le bord des grands plateaux qu’elle est le plus cellulaire et conserve le nom de meulière, tandis qu’elle devient compacte et s’appelle caillasse[1] vers le centre ; on le concevra aisément si l’on a égard à la manière dont jusqu’à présent on a

  1. Ces deux noms lui sont imposés parles carriers de Meudon, qui prétendent y voir deux espèces de pierres bien distinctes, tandis que ce ne sont réellement que deux variétés de la même roche, considérée géologiquenent.