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peut s’assurer en examinant les matières pleines de poil qu’il rejette par le bec.

« II est arrivé quelquefois aux gardes de la forêt de Meudon de voir des aigles ; mais, en tous cas, ils n’y ont jamais séjourné longtemps[1].

« Parlons maintenant des corbeaux ; les corneilles y arrivent en bandes à la fin du mois d’octobre ; et, après avoir passé la journée en plaine, elles retournent coucher particulièrement dans le grand golis situé près de la Grange-Dame-Rose. Le plus grand nombre s’éloigne vers la lin de février, et il en reste fort peu pendant l’été ; pourtant il y en a qui ne quittent jamais la forêt de Meudon. Il ne m’est jamais arrivé d’y voir le véritable corbeau ; je n’y ai remarqué que la corbine, le freux et la corneille mantelée.

  1. Il y en a d’emplaillés chez M. Panckoucke, à Fleury.