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ou quatre heures, elle partait pour la plaine, et il ne m’est jamais arrivé de la voir revenir dans le courant de la journée. Aux mois de septembre et d’octobre, j’ai tué souvent dans la même forêt des buses blanches et des buses bondrées ; il m’est arrivé une fois d’atteindre un milan, le seul que j’aie jamais vu à Meudon. On y trouve beaucoup d’éperviers de différentes espèces ; il est même surprenant de voir autant d’oiseaux de proie dans une forêt aussi peu giboyeuse que celle de Meudon. Il ne faut pas oublier de mentionner le petit-duc : cet oiseau qui ne pourvoit à sa nourriture que pendant la nuit et se repose le jour, particulièrement dans les grands pins dont l’étang de Bel-Air (petit parc du château) est bordé. Ce n’est qu’à la chute du jour que cet oiseau se rend dans le fond de la forêt, où il est rare qu’il ne s’empare pas de quelques lapins, ce dont on