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permettra à des plantes herbacées de croître, puis à des bruyères, enfin à des arbres, qu’on devrait y regarder à deux fois avant de permettre de prendre de la terre de bruyère. C’est absolument comme si, après avoir ensemencé un champ, on venait à en retirer le fumier, presque tous les grains ne manqueraient pas d’avorter. Ne serait-il donc pas possible de suppléer à cette terre si recherchée des horticulteurs, par un composte artificiel, en mélangeant du sable avec du terreau, ou de l’humus de la forêt pris dans les lieux où il est en excès, et finit même par nuire à la végétation ; mais il est si commode de prendre les choses toutes créées !

Il y aurait aussi quelque chose à dire relativement à la faculté que l’on accorde d’arracher les bruyères et autres broussailles immédiatement après les coupes. Certainement, je suis bien loin de m’opposer à ce que…