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sables et les argiles que ces dernières recouvrent ; on ferait ainsi sur place une espèce de marnage, d’où il résulterait à tout jamais un fonds très productif, soit qu’on le replantât uniformément, et sans qu’il fût pour cela nécessaire de changer la nature du bois, soit qu’on le destinât à la culture des céréales ou à toute autre chose ; on le verrait, j’en suis persuadé, rapporter en bois le double de ce qu’il donne actuellement, ce qui compenserait bien la qualité devenue inférieure de ce combustible. Singulière destinée des choses de ce monde ! ce qui a fait jadis abandonner le défrichement des forêts pourrait donc à présent, dans certaines localités voisines de la capitale, être considéré comme une double richesse territoriale.

L’opération que je préconise, serait sans doute tentée avec avantage dans le bois de Gallardon, où il existe une foule de trous remplis d’