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Grâce à ce que le soleil vient presque tous les jours dorer les coteaux de Meudon, et à la puissance d’un engrais connu sous le nom de gadoue que fournissent les rues de Paris, et qui, s’il fume bien la terre, ne parfume guère, il faut l’avouer, l’air du pays, on récolte, dis-je, du vin très convenable pour les personnes qui veulent s’exciter l’appétit. Il est très apéritif et possède un certain bouquet ou goût de terroir qui n’est pas à dédaigner ; avec du soin on en fait un vin clairet très agréable ; et, afin de rassurer mes lecteurs qui pourraient m’opposer celui de Surêne, je m’empresse de leur rappeler qu’au dire de Pline les vins de la Gaule ont été autrefois recherchés en Italie : c’est qu’à cette époque on visait moins à la quantité aux dépens de la qualité, qu’aujourd’hui.

L’olivier d’Europe (Olea europaea), qui vient quelquefois en pleine terre à une latitude plus