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situé dans une gorge profonde qu’on dirait avoir été dans l’origine le lit d’un affluent de la Seine, l’œil se promène successivement, du pittoresque pavillon de Breteuil, qui se détache admirablement

au milieu des arbres séculaires du parc de Saint-Cloud, situé en grande partie sur la croupe d’une colline élevée, à la fameuse lanterne de Démosthènes, obélisque couronné par une copie en terre cuite du joli monument élevé dans la ville d’Athènes par le sculpteur Lysicrate ; s’arrête enfin au Mont-Valérien, naguère le Calvaire, qui domine le château de Saint-Cloud et dont les flancs rougeâtres, fouillés pour en retirer des dépouilles mortelles qui avaient cru trouver là plus de garantie de repos qu’ailleurs, se recouvrent comme par enchantement des murailles épaisses d’une forteresse de première classe.

En contemplant paisiblement ce tableau, on