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Il est un site de la forêt qui en donne, selon moi, une idée très juste ; c’est celui qui se

    vers, dédiée au dauphin, et commençant par ceux-ci :

    Lœtus in aërios viblanda transferor hortos,
    Rapit serena me tocorum amœnitas.
    (Description de la maison royale de Meudon, traduite et mise en vers français par l’abbé du Jarry. On y remarque les vers suivants qui s’appliquent plus particulièrement à la forêt :
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    Près des murs qu’arrosé la Seine,
    S’élève un mont fameux que domine la plaine :
    II est couvert d’un bois dont les épais rameaux
    Dérobent au soleil leurs ombrages tranquilles,

    Et, dédaignant de rustiques hameaux,
    Commande avec orgueil à la reine des villles.

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    Ces coteaux ombragés d’arbres impérieux,
    Dont flotte au gré des vents la verte chevelure,

    Et semble mêler sa verdure
    Avec le vif azur des cieux ?

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