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nous féliciter qu’elle ne soit pas allée plus loin, car elle aurait fait disparaître infailliblement, ainsi que je l’ai déjà dit, une des richesses fondamentales du pays ; fort heureusement les grandes propriétés s’étant vendues à vil prix à cette époque, on ne défricha, dans l’abondance où l’on se trouvait, que des portions de bois qui promettaient de rapides et grands avantages agricoles. On fit exactement comme les Celtes ou les Gaulois. C’est ainsi que toutes les parties de la forêt qui confinent, d’un côté, aux villages de Châville et de Sèvres, et, d’un autre, à la route du Petit-Bicêtre à Châtillon, et qui étaient les meilleures du domaine, ont été plus ou moins entamées. Avec quelle peine ne voit-on pas aujourd’hui la charrue entr’ouvrir le sol au milieu même de la forêt, et cependant les possesseurs de ces terres, obligés d’avoir leurs propriétés placées dans cette situation, croient devoir se plaindre du dégât qu’y fait