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l’esclave se rue sur le maître et le frappe sans pitié. Non seulement les malheureuses victimes sont mises en lambeaux, puis inondées d’eau et de vapeurs brûlantes, mais encore le feu presque immédiatement les carbonise, les réduit en cendres[1]. Que de pauvres êtres au milieu de tous ces éléments de destruction, effroyablement mutilés, brûlés, avaient pu encore conserver l’espoir d’échapper à ces terribles épreuves ! « Sauvez ma femme ! sauvez mon fils ! » s’était écrié M. Dumont-d’Urville[2]. Mais non, le feu activé par des résines

  1. Madame Wurmser, marchande de nouveautés de Rouen, morte des suites de ses blessures, était mère de deux jeunes enfants qu’on dit avoir péri dans les flammes, et dont on n’a pu retrouver aucune trace.
  2. On a remarqué une jeune fille qui, après avoir imploré des secours impuissants, s’est résignée à son sort ; elle se croisa les mains sur la poitrine, tourna ses regards vers le ciel, et sut mourir comme une martyre sur les bûchers de l’inquisition.