Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/135

Cette page n’a pas encore été corrigée

avec les cadavres qu’on cherchait à leur disputer.

« Les secours (suivant une autre version) étaient déjà impossibles ; les flammes, chassées par le vent, trouvaient un aliment de combustion dans les peintures toutes récentes des voitures. L’incendie commença à six heures un quart, s’éleva en peu d’instants à une hauteur prodigieuse, et l’intérieur des wagons devint une fournaise ardente d’où il n’était pas permis de sortir. Les voyageurs qui parvinrent à abaisser les glaces des portières lurent asphyxiés par la fumée ; plusieurs autres, blessés par les premiers chocs, ne pouvaient naturellement se remuer et il fallut que ces malheureux attendissent ainsi la mort la plus horrible.

« Après la panique générale, on a pu juger alors de l’étendue du désastre : le feu s’était communiqué à l’amas de voitures et de