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tardive alarme ; le Mathieu-Murray franchit encore sans obstacle le passage de niveau qui coupe la route départementale n° 40, dite du Pavé-des-Gardes ; seulement il atteint et renverse en passant la guérite et la cabane du garde-barrière Carbon, puis il va s’abattre contre le talus de gauche ; la roue motrice gauche et l’avant de son châssis pénètrent dans le talus. La violence de l’obstacle et du choc arrête subitement le convoi ; l’Éclair, arrivant derrière de toute la force de sa vapeur contrariée et de l’élan du convoi, mais sans suivre la déviation gauche qu’a prise le Mathieu-Murray, brise les deux essieux du tender de cette première machine, en défonce la caisse, et la projette sur la gauche, hors de la voie, dans l’intérieur de l’angle formé par le croisement de la voie de fer avec la route n° 40.

« Placé entre la résistance du talus et cette nouvelle secousse, le Mathieu-Murray se