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mai 1842, entre les stations de Bellevue et de Meudon qu’eut lieu un événement dont M. Cordier, pair de France, a le lendemain rendu compte à l’Académie des Sciences au nom de MM. Combes et de Sénarmont, ingénieurs en chef des ponts et chaussées, chargés du service des machines à vapeur du département de la Seine. Depuis ce rapport fait à la hâte, l’enquête judiciaire ayant eu le temps de réunir et d’élaborer tous les renseignements concernant cette terrible catastrophe, je vais, en lui donnant la préférence, reproduire presque complètement la pièce qui a servi de base au procès que l’administration du chemin de fer de la rive gauche a soutenu, plus de six mois après, devant le tribunal de police correctionnelle de Paris. « Le convoi[1] qui revenait de Versailles à

  1. Il y avait 17 voitures, savoir : 2 wagons découverts de 30 places ; 3 diligences de 46 places ; 9 wagons couverts de 48 places ; 3 wagons à frein de 40 places. Total, 768 voyageurs environ.