Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/122

Cette page n’a pas encore été corrigée

Guilleminot, chef de l’état-major-général de l’armée de l’Ouest, d’une part ; le duc de Wellington et le feld-maréchal Blücher, d’une autre, signèrent une convention qui mit fin aux hostilités.

Dans le rapport adressé à Londres par le duc de Wellington, ce général annonçait que le maréchal Blücher avait éprouvé une vigoureuse résistance de la part des Français, en voulant prendre position sur la rive gauche de la Seine, et qu’elle avait été notamment très vive sur les hauteurs de Saint-Cloud et de Meudon[1]

  1. Lorsque les hostilités eurent entièrement cessé, les Russes, comme on sait, tirent encore un long séjour dans nos campagnes ; ils y restèrent jusqu’à ce que le gouvernement, par l’intermédiaire d’Ouvrard, se fut procuré les fonds nécessaires pour payer la solde qu’on leur devait. Cependant, le trait suivant, qui est bien propre au, caractère français, faillit mettre le village de Meudon à feu et à sang. On était encombré de Cosaques, lorsque survint, à l’occasion de la rentrée de Louis XVIII, un capitaine de dragons de la division Roussel, pour loger