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sonde la nature, plus elle s’agrandit ; le domaine de l’investigation n’a pas de bornes ; l’homme n’a qu’à se baisser ; qu’il se donne la peine de regarder attentivement et il ne manquera pas de faire d’amples moissons ! N’y a-t-il pas même des amis de la science qui ne foulent presque jamais le sol, voient à peine l’espace, et parviennent cependant, dans le fond de leur cabinet, sur des infiniments petits, examinés au microscope, à des résultats éclatants ?

Est-ce donc pour acquérir plus de gloire que l’homme entreprend de longues et périlleuses pérégrinations ? Mais qu’il faut de recherches aujourd’hui, ou plutôt combien le hasard doit favoriser, pour que, dans des courses ordinairement précipitées, l’on mette la main sur des choses remarquables ; ou bien est-ce pour faire des collections dans l’espoir d’attirer l’attention, de captiver la curiosité ? Mais, quels que soient les objets recueillis