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VII

LE DERNIER ADIEU

Et toujours Blanchefleur a suivi son enfant.
De soir en soir, de ville en ville, elle diffère
L’inévitable adieu qu’il faudra bientôt faire.
Le cœur lui sanglote et lui fend.

Voici que les chemins vont quitter la Hongrie.
Maintenant, c’est la Saxe, avec ses rochers nus,
L’effroi de traverser des pays inconnus,
Sans qu’un visage vous sourie.