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IV

L’ARRIVÉE

Cependant ont passé les nuits après les jours,
Et Berthe à son balcon, pensive, attend toujours,
Les lèvres et les mains vaines, mais sans reproches.
Or voici que les temps, et les barons, sont proches,
Et la vierge bientôt ne doit plus ignorer
Que Pépin se languit de toujours espérer.
Ils viennent. Les voilà, fourbus et hors d’haleine ;
Leurs ombres devant eux s’allongent sur la plaine,