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XVIII
FLORES ET BLANCHEFLEUR
Toujours le même soir. En Hongrie. Un jardin
En qui l’automne éclôt de l’été qui se fane.
Tout s’apaise et s’endort sous un ciel diaphane.
L’heure est douce et les fleurs s’inclinent sans dédain.
Sur un banc que la pluie et la mousse ont verdi,
Perdus dans l’ombre comme un nid dans l’herbe haute,
Flores et Blanchefleur sont assis côte à côte,
La pensée indolente et le front alourdi.