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j. n. svoronos

restant aurait été frappé en Carie à l’époque de Mausole, à Mylasa, et auraient eu cours à Samos à l’époque de la conquête athénienne (439-405 et 365-322 avant J. C). Pourtant M.r Six lui même n’était pas persuadé de la justesse de ses conclusions ; c’est pourquoi il terminait l’article en question par ces mots : “ Tout cela est fort hypothétique, j’en conviens, mais plus la question est obscure, plus elle mérite d’être étudiée et c’est dans le seul but d’engager les numismatistes à s’en occuper, que j’ai cru pouvoir en entretenir les lecteurs. „

De ceux qui, après M. Six, ont publié des pareilles pièces, M. P. Gardner attribua, par une inattention compréhensible, deux de ces pièces portant la lettre Κ (n. 58 et 110) à Cranée de Céphallonie (B. M. Cat. Péloponnesus 1887, p. 81) et enfin B. V. Head, qui dans B. M. Cat. Attica 1888, P. XXX et 24, considère ces pièces comme des symboles (tesserae) et les décrit comme athéniennes “ parce que, comme il le croit, elles se trouvent presque toujours à Athènes. „ Mentionnant l’opinion de M.r Six, il dit que les seules pièces certainement d’Attique sont celles qui portent le symbole du kalathos à côte de la lettre alphabétique. Il ajoute en terminant que, “ si ces pièces sont des monnaies réelles ou de simples tessères, la question n’est pas facile à résoudre pour le moment. „

Ayant, aussi, entrepris depuis assez longtemps l’étude de ce problème réellement difficile, nous avons rédigée la présente étude que nous avons communiquée, il y a juste un an, en premier lieu, en conférence publique (8-20 Janvier 1897) aux sociétaires de l’école allemande d’Archéologie d’Athènes, ainsi que dans deux audiences consécutives de cette année. Nous la publions, pour la première fois, ce jour. Dans l’interval nous avons annoté tout simplement