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j. n. svoronos

monnaies et ajoute, que les plus anciennes d’entre elles se rapprochent par leur style au Vième siècle avant J. C.

L’année suivante M. r J. P. Six (Annuaire Num., VI, p. 28), écrivant sur une de ces mêmes pièces, portant la lettre Λ et le kalathos (115), et ignorant, ou plutôt ayant oublié, l’existence des autres pièces de la même catégorie, la considère comma monnaie lacédémonienne frappée à Athènes. Mais déjà les numismatistes athéniens savaient parfaitement par les fréquentes trouvailles qui s’y faisaient, que ces pièces de bronze n’étaient pas de la monnaie, mais des tessères attiques d’un usage inconnu. C’est ainsi que ces espèces ont été classées au Musée National de Numismatique par Achille Postolaka, et comme telles étaient recherchées par les collectionneurs d’Athènes et du Pirée. L’un d’entre eux surtout, M.r Al. Mélétopoulos, en l’année 1884, publiant lui même le catalogue de sa collection et mentionnant trois de ces mêmes pièces, ajoutait ce qui suit, qui représente l’opinion générale des numismatistes indigènes d’alors, surtout celle de M. r Postolaka, ami et conseiller de M. Mélétopoulos. “  Ces symboles en cuivre, se trouvent dans l’Attique et principalement à Athènes et au Pirée. L’usage qu’en faisaient les anciens habitants d’Athènes et de l’Attique, n’a pas été déterminé encore, mais nous pouvons supposer, sous réserve, que c’étaient des billets d’entrée, pour les tribunaux, pour le sénat, pour les assemblées, pour les représentations théâtrales et enfin des menues pièces en usage dans la vie quotidienne comme de nos jours, au lieu de comptant, nous donnons des jetons, des marques, etc. etc, qui toutefois n’avaient pas cours dans la circulation numéraire publique. „

L’année suivante (1885) M. r Arthur Engel, qui avait alors visité les Collections Athéniennes, énu-