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tessères en bronze, etc.

Trois années après, Leake dans les Numismata Hellenica, Eur. Greece, p. 100, citant simplement cinq pièces diverses appartenant à ces séries, ornées à l’avers d’une tête d’Athéna et au revers des lettres Γ, Ν, Π, Ψ ou Ω, les considère comme monnaies d’alliances des dèmes de l’Attique, analogues aux monnaies de bronze des villes Béotiennes, qui, au lieu de types, portent les inscriptions ΠΛΑ, ΤΑΝ ou ΘΕΖ. Il attribue les deux dernières à Psophis et à Oropos.

En 1857, ce même numismatiste danois L. Müller, publiait en danois dans les Mémoires de l’Académie royale de Copenhague (Nov. 1857) et en allemand dans la Archäologische Zeitung de Berlin (1858, p. 171 et suiv.) un article intitulé Ueber griechische Münzen mit einem Buchstaben als Typus, dans lequel (comme aussi en français dans un réédition améliorée plus récente dans la Revue Numismatique de Paris, 1869, p. 1-39 : Monnaies grecques portant pour type une lettre) a décrit toutes les pièces déjà connues de cette série, ainsi que quelques autres inédites. Il les considère toutes comme des monnaies appartenant à : Lacédémone, Mantinée, Psophis, Olenos, ou Rypae du Péloponèse, conformément aux lettres Λ, Μ, Ψ, Ω ou Ρ, que porte chacune d’entre elles.

Presque vers la même époque (1858) Beulé publiait (Monn. d’Athènes, p. 78) deux autres de ces petits monuments appartenant à la collection de Lagoy, portant le premier (n. 64) la lettre Ρ, le second (n. 70) l’Ω. Le premier de tous ceux qui se sont occupés de cette matière, il a reconnu avec raison que ces pièces n’étaient pas de monnaies, mais des σύμβολα, c’est à dire des tessères, et même d’Athènes, pourtant sans déterminer plus spécialement à quoi elles servaient. Aussi dans la même année Prokesch-Osten publiait cinq autres pièces de celles qui au lieu de types portent des lettres alphabétiques. Mais lui aussi les