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e. j. seltman

au-dessus de la nymphe, non au-dessous du quadrige. Enfin le caractère de la fabrique, savoir la petitesse et l’épaisseur du flan, la séparé des émissions subséquentes. Notre type primitif, comme je l’avais dit, semble avoir été de courte durée. Son premier développement est à peu près marqué par la pièce N.o 8, planche VII, de la “ Numismatic Chronicle „ de 1894. Le flan de cette médaille s’est amplifié, les formes de l’homme et des chevaux deviennent d’une grandeur correspondante, et la légende assume sa place permanente sous le quadrige. Le style de l’œuvre s’est aussi perfectionné à plusieurs égards, mais non à un degré remarquable. Il existe une combinaison du revers de cette pièce avec l’avers du N.o 4, c’est-à-dire, le N.o 66 bis, pag. 414, de la “ Rivista. „

L’importance de notre médaille diffère de celle des monnaies de Syracuse, dont nous avons déjà parlé. Elle a peu de mérite artistique. Mais, malgré toutes ses imperfections, elle est instructive, faisant connaître définitivement ce que les graveurs d’Himéra pouvaient produire, quand un nouveau type fut introduit en 472 ou 471 av. J. C.

La monnaie suivante, un didrachme d’Himéra (N.o 5), est d’une importance particulière pour le but de ce Mémoire, comme le N.o 1, parce qu’elle peut démontrer clairement qu’elle occupe la position du modèle pour l’émission des didrachmes. La priorité en faveur du tétradrachme d’Himéra doit être proclamée à cause de l’archaïsme plus prononcé du dessin, de la place occupée par la légende et de la fabrique particulière du flan. Toutes ces raisons sont bonnes, mais elles seraient encore meilleures si le type était aujourd’hui représenté, comme il l’était il y a quelques années, par le seul spécimen de la collection Hunter. De récentes trouvailles ont ajouté non seulement au nombre des exemplaires, mais en même temps à