condamné à mort par sentence du parti calviniste, et exécuté le 15 septembre de la même année.
Le signe différentiel de Henri Goulaz, était un g ; celui des frères Berthelier, un b, et de l’association Goulaz-Berthelier, une étoile à cinq rais.
Ce billon n’est peut-être qu’une variété d’Hoffmann ; un malheureux hasard a voulu que les endroits frustes fussent précisément ceux où nous devrions lire les signes capables de nous fixer. Nous possédons une autre variante de ce type, en cuivre rouge, portant également, au droit, un h couronné, et au revers, une croix fleurdelisée. Mais, de fortes rognures en ont supprimé la légende ; c’est donc vainement que nous tenterions d’en pousser l’étude plus loin. Du règne de Henri III date l’émission de la monnaie de cuivre, inconnue jusque là, dans la numismatique des rois de France.
Le liard de France n’était autre que le quart de sol de Savoie. Il aura vraisemblablement pris ce nom de la couleur brune du métal. Liart signifiait, en effet, gris et
- ↑ Les rois de France de la troisième race portaient, anciennement, pour couronne, un corde d’or, enrichi de pierreries et orné de fleurs de lis ; le diadème mitre était réservé aux empereurs. Ainsi l’exigeaient les règles héraldiques. Ils n’adoptèrent la forme impériale qu’à la fin du XVe siècle, et on attribue à François I, mais plus généralement, à Charles VIII, l’introduction de cet usage en France.