f. f. pour e. f . Nous avons vu, aux musées de Chambéry et d’Annecy, un certain nombre de quarts, identiques à celui-ci. D’où vient cette singularité ? Doit-on en attribuer la cause à l’erreur ou à la fantaisie du graveur ? Fantaisie !… non ; il serait vraiment étrange que la pièce essentielle du type, ait été abandonnée au caprice d’un employé d’ordre inférieur. Quant à l’erreur, elle paraît aussi peu probable, et même matériellement impossible, lorsqu’on réfléchit combien était active et incessante, la surveillance à laquelle se trouvaient soumis, la gravure des coins, la frappe des flans, les ateliers et, en général, tout ce qui concernait la fabrication des monnaies. Ne bailleront, disent, au sujet des graveurs, les ordonnances du 15 octobre 1535, art. 80, ne bailleront ni changeront aucuns ferts à aucuns monnoyeurs, sans la présence et ordonnance des maîtres généraux ou gardes ; ne bailleront aussi aucun fert, qui ne soit entièrement taillé ; tellement qu’il ne faille forme de lettre différente, n’y autre quoy que se soit, et n’empireront leur taille, soit d’or ou d’argent, à request ni poursuitte des monnoyeurs, ny d’autres quelconques, mais la continueront de leur pouvoir toujours en amandant, selon les premières montres ou patrons. — Item, les dits tailleurs seront tenus d’alter une fois la semaine visiter les monnoyeurs, pour voir si aucune faute ils font, ou monnoyer leurs trosseaux et pilles, pour les admonester à les bien conduire et bien marquer. Art. 83.
D’ailleurs, avant leur réception définitive, on s’assurait toujours, par une épreuve, de la parfaite exécution des coins.
À notre avis, il ne faudrait pas être étonné, outre mesure, de cette anomalie, quoique les motifs en demeurent encore inexpliqués. On rencontre assez fréquemment, dans