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Vers l’amour

Je veux le cueillir sur ta bouche.
Ne t’éloigne pas si farouche ;
Quand tu connaîtras tout l’attrait
De ce délicieux secret,
Lorsque nous unirons nos lèvres,
Quelles extases ! Quelles fièvres !
Et tu voudras recommencer,
Dans mes bras te laisser bercer,
Tu convoiteras ma caresse,
Ne permettant plus que je cesse ;
Nous nous aimerons follement ;
Dans un léger gazouillement,
Nous nous dirons d’exquises choses,
Parmi les bosquets et les roses.



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