Page:Riversdale - Vers l’amour, 1903.pdf/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




Joli grain de beauté




Joli grain de beauté, d’où viens-tu si gaîment ?
Quelle audace de prendre ainsi ce coin charmant !
Tu recueilles toujours le gracieux sourire
Auquel j’ai tant pensé, que mon âme désire.
Tu songes, quelquefois, que c’est toi qu’on admire ;
Tu n’es qu’un vilain fat, va vite te cacher.
Sa bouche me séduit, laisse-moi la toucher.
Je voudrais lui donner de divines caresses,


49