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Joli grain de beauté
oli grain de beauté, d’où viens-tu si gaîment ?
Quelle audace de prendre ainsi ce coin charmant !
Tu recueilles toujours le gracieux sourire
Auquel j’ai tant pensé, que mon âme désire.
Tu songes, quelquefois, que c’est toi qu’on admire ;
Tu n’es qu’un vilain fat, va vite te cacher.
Sa bouche me séduit, laisse-moi la toucher.
Je voudrais lui donner de divines caresses,
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