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Le bleu de ta chambre endormie
S’attendrit parmi les regrets…
Dans l’odeur de la violette,
J’aime la grâce de ton corps,
Tandis que le miroir reflète
L’éclat des ambres et des ors.
Dans l’odeur de la tubéreuse,
Je t’aime d’un mauvais désir,
À l’heure où l’aurore amoureuse
Se pâme avec un frais soupir.
Et, dans l’odeur de l’aubépine,
J’aime tes yeux pleins d’éclairs bruns…
Ô ma Maîtresse, ô ma Divine !
Je te mêle à tous les parfums.