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La Dryade pensive écoute les oiseaux…
Ses membres ont frémi d’une extase inconnue.
Les lianes ont fait un lacis de réseaux
Autour des blancs frissons de sa volupté nue…

La Dryade pensive écoute les oiseaux.


La Dryade se meurt de la mort de l’automne ;
Le soir tombe, et l’amour a tu son rire amer…
Le monde ensanglanté de vendanges s’étonne
À voir naître et grandir l’angoisse de l’hiver…

La Dryade se meurt de la mort de l’automne.