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Exagère ses langueurs feintes,
Ses gestes mièvres et cruels,
Chasseresse des forêts peintes
Aux soleils artificiels.
La blondeur de la Fornarine
Que nul rêve n’endolorit,
Fruit italien, chair divine,
Échappe aux tourments de l’esprit.
La rose rouge, Gabrielle,
S’épanouit sur les chemins
De l’aventure sensuelle
Et des soirs bleus sans lendemains.
Ninon, prêtresse et Piéride,
Chanson d’un immortel avril,
Joint à la volupté perfide
Des mains de femme un front viril.
Et voici, comme des fleurs sombres,
Le sourire, pareil à l’arc
Du grave Erôs, le tisseur d’ombres,
Le sourire de la Duparc.
Flammes de ses cheveux d’automne,
Glauques frissons de ses yeux verts,