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L’œillet mauve


Regret pudique du printemps,
Sourire attardé de l’automne,
Tu répands ces parfums flottants
Où l’âme des jardins frissonne ;
Et tu te fanes lentement
Dans ta mauve mélancolie,
Triste fragrance d’un moment,
Pourpre délavée et pâlie.
Enfant d’un maladif soleil,
Ta grâce faible se balance