Page:Riversdale - Échos et reflets, 1903.djvu/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chanson nocturne


Un flot d’étoiles coule et fuit
Vers l’énigme des portes closes.
L’ombre fébrile de la nuit
Brûle d’une flamme de roses.

La lune dérobe au soleil
Le souvenir d’une heure aimée,
Et le parfum de ton sommeil
S’échappe ainsi qu’une fumée.