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Le roux vénitien de tes cheveux anime
La solitude où traîne un sanglot de victime.
Tragique, le couchant te prête son décor.

Tu portes le fardeau d’une antique infortune,
Quand tu fuis vers le sable où la Mer aux pieds d’or
Pleure sous le baiser stérile de la Lune.