d’Épictete, et deviendroit semblable à cet excellent et venerable
vieillard. On peut recueillir de tout le passé qu’il vesquit
longuement. J’ay trouvé davantage en Lucian (en la vie de
Demonax), qu’il n’estoit point marié, par conjecture de la
response que luy feit Demonax, auquel il conseilloit de se marier
et faire des enfans, comme estant chose non indigne d’un philosophe.
Je le veus bien, dit l’autre, mais que tu me bailles une
de tes filles en mariage : comme s’il vouloit dire : Tu veus
que je face ce que tu n’as pas fait. En un autre endroit, Lucian
le fait compagnon de Dion, de Musonius et de Peregrin, duquel
il a escript la mort. Je laisse tout ce qu’Arian et les autres en ont
escrit, et renvoye le lecteur à leurs livres.
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