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à un homme qui vise à la sagesse. Des dangers guettent impitoyablement ceux qui commencent à philosopher, et ils sont déchus de leur dignité de philosophe dès qu’ils se tournent vers les biens extérieurs. Il convient donc qu’ils apprennent de quelles pensées ils doivent se défendre, s’ils veulent rester philosophes[1], quelles sont celles, au contraire, auxquelles il convient de s’arrêter.

Enfin, dans une troisième partie, que Politien indique moins nettement, cette fois, que la deuxième, mais qui se dégage par les titres mêmes qu’il donne aux chapitres, nous ayons tout un traité des devoirs, divisés avec beaucoup de clarté en devoirs envers les autres hommes[2], devoirs envers les dieux[3], avec leurs corollaires, devoirs envers les oracles[4] et, par conséquent, corrélation possible entre les devoirs envers les dieux et les devoirs envers nous-mêmes[5]. Ces derniers devoirs sont ensuite admirablement analysés. Politien ne craint point de

  1. Chap. XXVIII. « Quod a seipso ad externa conversio, philosophi statum destruit. »

    Chap. XXIX. « Solutio emergentium in ejus animo cogitationum, qui philosophiam aggrediatur. »

    Chap. XXX. « Continuatio eorum solutionis, quæ philosophari incipientem impediunt. »

    Chap. XXXI. « Quæ sunt communia etiam ex naturæ voluntate. »

    Chap. XXXII. « Mali naturam in mundo non esse. »

    Chap. XXXIII. « Quam putanda sit animi perturbatio, quidve agendum, ne in eam incidamus. »

    Chap. XXXIV. « Efficax considerandi exemplum, quid quaque inre, quam simus aggressuri, accidere possit. »

  2. Chap. XXXV. « Quod officia a natura ducuntur, quodque ut sese quisque adversus quempiam habeat considerantur. Tum de officiis erga homines. »
  3. Chap. XXXVI. « Officia adversus deos. »
  4. Chap. XXXVII. « Qualem se ad diviuationem adhibere, de quibus vatem consulere, quomodo divinationibus uti oporteat in quo simul et officium erga deos et erga nos ipsos existit. »
  5. Chap. XXXVIII. « Officia erga nos ipsos, ac de iis primo, quæ ad morum constantiam faciunt, quæve ea impediunt et de sermone in primis ac silentio. »

    Chap. XXXIX. « De risu. »

    Chap. XL. « De jurejurando. »

    Chap. XLI. « Adversus cupiditatem ac primo de conviviis. »

    Chap. XLII. « De eorum, quæ ad corpus pertineant, usu. »

    Chap. XLIII. « De re venerea. »