Page:Rivaudeau - La doctrine d’Epictète stoïcien.djvu/155

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 153 —


mariées, ni aus vierges sacrées, ou aus parentes. Mais quoy, peut on jamais légitimement paillarder ? On nous dira que les Paiens ne blasmoient la simple paillardise, non pas le vulgaire, mais les philosophes la blasmoient, si ce n’estoit quelque Aristippe, un ecorniffleur de Roy. Or Épictete la veut blasmer toute.

Chapitre 38.

Je sépare ce chapitre contre l’auctorité de l’exemplaire grec, suivant Politian, pource que c’est un autre propos.

Chapitre 39.

Ainsi ne seras tu point troublé. Au reste garde toy de t’escrier aucunement ou de soubzrire à quelcun, ou de t’esmouvoir beaucoup. J’ay traduit cecy du grec mot à mot, non du tout mal, de quoy je te fay juge, tres savant Honorat. Le traducteur a mis au lieu, status autem ne sit gravis, sed constans eum quadam lætitia, qui se pourroit à mon avis, interpréter ainsi : Que ton maintien ne soit grave, mais résolu avec un peu de gayeté. Voilà comme nous ne nous accordons pas, et croy que son exemplaire estoit bien mauvais et incorrect.

Car tu ferois cognoistre que tu aurois eu le spectacle en amiration. Au lieu de cecy l’interprete a mis neque de omnibus sermonibus qui dicti sunt, ni de tous les propos qui s’y sont tenus.

Chapitre 42.

Car ce seroit suivre la façon du vulgaire, et se transporter aus choses externes. Il y a au grec ιδιώτιϰον γαρ, ϰαὶ διαϐεϐλημένον (idiôtikon gar, kai diabeblêmenon)