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MONSEIGNEUR DE LAVAL


Discours prononcé à l’Université Laval à une séance donnée à l’occasion du 264ème anniversaire de la naissance de Mgr de Laval.


Éminence,[1]


Monseigneur le recteur,[2]


Mesdames et Messieurs,


C’était au début de ce règne étrange qui vit accourir comme à une fête et passer, en courbant le front devant sa Majesté Chrétienne, des talents féconds et des génies merveilleux, de grands cœurs et de vastes intelligences. Les administrateurs les plus habiles, les savants les plus profonds, les écrivains les plus renommés, les généraux les plus ingénieux, les penseurs les plus vrais, les orateurs les plus distingués, les poètes les plus sublimes se réunissaient autour du trône de France et se préparaient à mettre au front de Louis XIV cette auréole de gloire dont les rayons devaient illuminer son époque et les temps à venir. Et lui, le grand roi du grand siècle, sur son trône désormais solide et à l’abri des coups de la

  1. Cardinal Taschereau.
  2. Mgr Méthot.