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MORCEAUX CHOISIS


33. La conscience est le meilleur livre de morale
33. La que nous ayons. (Pascal.)
33. Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui.(Musset.)
34. Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. (Racine.)
35. On voit pendre à la branche un nid rempli d’écailles. (Lamartine.)
36. Dieu garde que jamais tout vienne à te manquer ! (Ponnard.)
37. Voyez par quels chemins la sève lentement
37. LaMonte et circule autour du moindre filament. (Max Buchon.)
38. Le cœur est pour Pyrrhus, et les vœux pour Oreste. (Racine.)
39. Ainsi tout change, ainsi tout passe,
39. Ainsi nous-mêmes nous passons,
39. Hélas ! sans laisser plus de trace
39. Que cette barque, où nous glissons
39. Sur cette mer où tout s’efface. (Lamartine.)
40. L’homme est sur un flot qui gronde,
40. L’ouragan tord son manteau ;
40. Il rame en la nuit profonde,
40. Et l’espoir s’en va dans l’onde
40. Par les fentes du bateau. (V. Hugo.)
41. Quand le front porte encor sa chevelure blonde,
41. Ô délices de voir et d’aller par le monde !
41. D’aller, tout à la fois pensif et confiant,
41. Laissant l’âme s’ouvrir à tout ce qui féconde,
41. Homme par la pensée, et par le cœur enfant ! (Brizeux.)
42. Quel fruit de ce labeur pensez-vous recueillir ! (La Fontaine.)
43. On a toujours raison le destin toujours tort. (Idem.)
44. Il y a deux sortes de curiosité : l’une d’intérêt, qui nous
44. Laporte à désirer d’apprendre ce qui peut nous être utile ;
44. Laet l’autre d’orgueil, qui vient du désir de savoir ce que
44. Lales autres ignorent. (La Rochefoucauld.)
46. Personne presque ne s’avise lui-même du mérite d’un autre.
(La Bruyère.)xxxxxxxx