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chez nous

Anselme, tout joyeux de ce beau commencement, alla s’asseoir sur le perron, alluma sa pipe, et reprit :

— Rien à faire, demain ! C’est presque pas croyable. Voilà longtemps que ça ne nous est pas arrivé, ma vieille !… Viens t’asseoir ici. On va regarder se coucher le soleil.

Penché sur la forêt, le soleil éclairait de sa lumière oblique les faces ridées et les chevelures grises de ces deux paysans qui abandonnaient la terre.

Après un silence :

— Ça m’a fait quelque chose, de voir partir notre vieille charrue, remarque Catherine.

— Elle a rapporté trois piastres, dit Anselme.

— C’est avec elle que tu avais labouré le champ du sorouêt pour notre première mois-