gardent comme ils peuvent sous des draps mouillés ; ils luttent ; vingt fois le feu prend aux bardeaux, vingt fois ils l’éteignent.
Quelqu’un crie :
— Monsieur le Curé ! Allez chercher Monsieur le Curé !
Mais Monsieur le Curé est là ; il y était des premiers. Ceux qui, dans la première excitation de l’alerte, ne l’avaient pas vu d’abord, l’aperçoivent qui se tient, seul, entre la maison menacée et la grange en feu.
— Monsieur le Curé, arrêtez le feu ! On ne peut plus rester ici : on brûle ! Le feu nous gagne, Monsieur le Curé. Arrêtez le feu ! Faites un miracle !
— Travaillez ferme, mes enfants. Ne craignez rien. La maison ne brûlera pas.
Ils reprennent courage. La maison ne brûlera pas. Le curé l’a dit. Il est là, il barre le chemin au feu. Le feu ne passera