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chez nous

sur un voyage de foin que nous revenions du champ.

Cette dernière manière de voyager en grand’charrette est, en vérité, la plus recommandable. Vous disparaissez presque dans le bon foin, et le plus dur cahotement se transforme, sur cette couche molle et fléchissante, en un bercement qui vous endort.

Et vous songez qu’à la maison, où vous allez, une bonne grand’mère a préparé le repas du soir, et qu’il y aura peut-être, pour les petits qui sont allés au champ, des tartines de crème douce avec du sucre du pays dessus…