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dre, pour lire une vieille histoire dans un vieux livre…

S’il faut, dans la nuit noire, aller dehors pour donner à boire aux chevaux, c’est la chandelle encore qui éclaire la route, qui découvre le puits et sa brimbale, qui montre la porte basse de l’écurie. Dans son fanal de fer-blanc troué, elle brille et se rit du vent…

Depuis lors, il y a eu les bougies, les lampes, les becs de gaz, les lumières électriques…

Mais je pense toujours avec douceur au temps heureux où — plonge ici ! plonge là ! — je fabriquais de la chandelle à l’eau.